Panique
Je cours, je pleure, je hurle
Je fonce dans l'obscurité
Sans savoir où je vais.
Je saute dans l'abîme
Car il me faut me presser
Mais y a-t'il au moins un fond
Pour me laisser tomber ?
Je m'essouffle, ma vue se trouble
Où est l'air ? Où sont mes poumons ?
J'ai beau me hâter
Courir de tous côtés
Le temps s'écoule
Toujours plus vite
Toujours sans moi
Malgré moi.
J'ai peur car je ne sais pas
Comment ratrapper tout ce temps perdu
Et là est l'ironie, je ne peux pas.
Le sable à coulé à travers mes doigts.